samedi 30 juin 2012
Un abri pour poneys a été inauguré samedi 23 juin au centre équestre des Terres Noires. « Les jeunes sellaient dehors par tous les temps. C'était une question de confort et de sécurité », explique Rémi Gaboriau, professeur au lycée Kastler.
Mais un abri coûte cher. L'idée est venue de le faire réaliser par les élèves de Guitton-Kastler, tous les corps de métiers y étant représentés. Les BTS ont calculé les structures, dessiné les plans.
Les CAP maçonnerie ont coulé les fondations et monté la structure mécanique. Les menuisiers-charpentiers ont construit la charpente. Tout a été construit en atelier et monté aux Terres Noires.
Les parents de la société hippique ont aidé à installer la toiture. Les services de la mairie se sont occupé des apports en eau et électricité. Ce projet, qui a vu le jour au bout de 2 ans, et intéressé professeurs et élèves, a permis de monter des structures à l'échelle réelle, et non réduite comme habituellement en atelier.
Pas de chance. Pour une première, le salon du cheval a été abondamment et longuement arrosé, aujourd’hui, à La Roche-sur-Yon. Pas de quoi décourager les passionnés et les professionnels du secteur. Mais le grand public, si. Alors les organisateurs espèrent une météo plus clémente, demain dimanche, pour élargir le cercle des passionnés. Car la Vendée est une terre de chevaux. D’éleveurs, aussi. Ils sont une cinquantaine à présenter tout au long de l’année des chevaux en compétition. Avec un certain succès : « une trentaine de chevaux de 4, 5 et 6 ans seront présents au championnat de France », chiffre Laurent Mutel, le directeur technique du club hippique de La Roche-sur-Yon, qui organise le salon.
Le salon se poursuit ce dimanche, sur l’hippodrome des Terres-Noires, à La Roche-sur-Yon. Entrée gratuite. À 11 h : GP amateur Grand régional. 13 h : présentation d’étalons. 15 h : GP amateur élite Grand régional. 16 h, : Pro 2 grand prix CMO (1,35 m).
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-La-Roche-sur-Yon.-Au-salon-du-cheval-les-eleveurs-vendeens-sont-chez-eux_40803-2071588------85191-aud_actu.Htm
samedi 28 avril 2012
Le club hippique de La Roche-sur-Yon, le SHY, organise ce week-end son premier salon. En mêlant concours hippiques et découverte du monde du cheval par le grand public. 3 000 spectateurs sont attendus.
Samedi et dimanche, Salon du cheval, hippodrome des Terres-Noires, à La Roche-sur-Yon. Entrée gratuite.
vendredi 27 avril 2012
Le club hippique de La Roche-sur-Yon, le SHY, organise, ce week-end, son premier salon. En mêlant concours hippiques et découverte du monde du cheval par le grand public.
Entretien
Frédérique Macouin, présidente de la société hippique yonnaise.
La société hippique yonnaise, en deux mots, c'est quoi ?
C'est une association loi 1901 qui compte 250 adhérents de 5 à 70 ans. On y pratique le saut d'obstacle, le dressage, le poney. Il y a une école d'équitation et une section voltige. 80 % de nos membres sont des filles, à l'image de ce sport. Nous organisons plusieurs concours hippiques tous les ans et un concours de voltige avec les meilleurs cavaliers nationaux.
Pourquoi lancer un salon du cheval ce week-end ?
L'idée du salon est de faire rayonner notre club et de faire en sorte que la filière équine de Vendée soit représentée à La Roche, qui est une ville de cheval. Il est important de montrer qu'au coeur de La Roche, il peut y avoir des événements d'envergure.
Que va trouver le public à ce salon ?
De tout ! On va coupler le haut niveau hippique avec un concours hippique CSO Grand régional, une première à La Roche, avec la découverte grand public, en famille, du monde du cheval. On veut attirer des néophytes en offrant un grand spectacle sportif et en multipliant les attractions.
Il y a de quoi « flâner » sur les deux jours ?
Tout à fait : balades en poneys, structures gonflables, salon avec 30 exposants dont des selliers, un espace enfants, un espace éleveurs, l'association des éleveurs vendéen (asselven), un ostéopathe équin, un stand du lycée professionnel de Bois-Tillac (Le Pellerin, Loire-Atlantique), une présentation d'étalons, et bien sûr, des points restauration. Et tout cela est gratuit.
Et pour la partie sportive ?
Le clou des épreuves, ce sera le Grand régional, dimanche après-midi, avec une hauteur de barres de 1,25 m suivi par le Gand prix avec 22 participants professionnels avec une barre à 1,35 m. Avant, il y a plein d'épreuves pour les amateurs et de jeunes, dont, dès vendredi après-midi, une épreuve jeunes chevaux.
Combien de spectateurs comptez-vous attirer à l'hippodrome des Terres-Noires ?
Nous tablons sur 3 000 entrées. La Ville de La Roche nous apporte son aide et une douzaine de mécènes préfinancent ce premier salon. L'équipe de nos six salariés s'est beaucoup investie, ainsi que 60 bénévoles du club.
Samedi 28 et dimanche 29 avril, Salon du cheval, hippodrome des Terres-Noires, à La Roche-sur-Yon. Entrée gratuite.
Samedi : 11 h 30, épreuve amateur Grand régional ; 13 h 30, présentation d'étalons ; 15 h, GP amateur élite vitesse Grand régional ; 16 h, Pro 2 vitesse.
Dimanche : 11 h, GP amateur Grand régional ; 13 h, présentation d'étalons ; 15 h, GP amateur élite Grand régional ; 16 h, Pro 2 grand prix CMO (1,35 m).
Dans le fond du manège du centre équestre des Terres-Noires, un tracteur s'affaire à déplacer des tribunes. « C'est pour dimanche, le club de La Roche reçoit un important concours de voltige, plus d'une centaine de concurrents sont attendus », lance Éric Marzouin, enseignant d'équitation.
L'oeil attentif, il stoppe sa jument à chaque aller et venu du véhicule. Une mesure préventive pour ne pas effrayer Gennye, dite « Géniale ». Cette jument de 18 ans mesure 1,74 mètre au garrot. De nature calme, elle a sur le dos un surfaix à poignées et un tapis de voltige.
Des célébrités locales
Planté au milieu de la piste, Flavien Mercier, 23 ans, tient la longe d'une main et agite la chambrière de l'autre, nécessaire pour faire avancer l'animal. Ce voltigeur aux jambes affûtées, mises en valeur par le fuseau qu'il porte, touche le niveau national dans la catégorie amateur.
À La Roche-sur-Yon, quelques noms résonnent lorsqu'il est question d'équitation artistique. « Il y a notamment Davy Delaire, le sélectionneur de l'équipe de France de voltige, ainsi que Jacques Ferrari, membre de l'équipe de France, qui a terminé cinquième aux championnats du Monde à Lexington en 2010 », raconte fièrement Éric Marzouin.
Une souplesse nécessaire
À 28 ans, cet ancien voltigeur est devenu le professeur et transmet sa passion dès le plus jeune âge. « Les enfants peuvent démarrer à 4 ans, de manière à être en confiance avec le cheval », concède-t-il. C'est l'heure du cours pour Anatole et Arwen, âgés de 8 et 9 ans.
Géniale fait partie de ces chevaux porteurs, connus pour leur capacité à supporter jusqu'à trois voltigeurs, mais elle a également la qualité d'être gentille et d'accepter les chutes et à-coups des cavaliers. « Touche lui les oreilles », conseille Flavien, en formation de monitorat. Anatole s'allonge sur la crinière de la jument, mais son bras est trop court, surtout qu'il n'ose pas lâcher l'anse du surfaix, qu'il tient fermement.
Complètement à l'aise, en jogging avec un ciré jaune, Arwen exécute au trot, les figures de bases, debout, à genoux, assises puis fait le tour de la selle. « Il faut être un peu gymnaste pour faire de la voltige », explique l'enseignant. C'est au tour de Flavien de faire une petite démonstration, sous les yeux écarquillés des jeunes voltigeurs.
Il court à côté de Géniale, attrape la poignée et bondi d'un coup sur le dos de la jument. De silhouette fine, le jeune homme n'a pas la tenue du cavalier habituel. Sans bombe, ni bottes, Flavien est libre de ses mouvements. À l'équilibre, la tête à l'envers il s'accroche aux poignées du surfaix, s'assoit en amazone, puis s'élance dans les airs. Il atterrit sur le tapis de voltige de la jument. Impassible Géniale continue sa course.